« Ce n’est pas un enfant de chœur. » A cette réponse de l’entraineur blésois Michaël Hay en conférence de presse lorsque Victorien Duchet (RCF) l’interrogeait à propos du duel entre Eric Boateng et Joe Burton, Laurent Pluvy n’a pas pu retenir son exaspération. « Non ! » a-t-il répondu depuis la salle, avant d’étayer son propos au pupitre. « C’est la crème des crèmes, […] un enfant de chœur, un amour » a clamé le coach roannais au sujet du pivot amérindien qu’il avait amené en ProB à l’été 2015 à Evreux, avant de le convaincre de le suivre à Roanne lors de la dernière intersaison. « Depuis la finale des Playoffs, c’est juste un scandale ce qu’il se passe sur lui. […] On ne peut plus accepter d’avoir un tel joueur, avec une telle force, une sorte de magicien, et qu’il se fasse démonter par tout le monde. […] On l’autorise. Il est trop costaud m’a dit un arbitre. […] Le gros il n’en peut plus, il en a marre. Six lancers contre Blois, vous vous rendez compte ! Il devrait en shooter 10/15 en moyenne. »

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