La grande consultation pour choisir les All-Stars 2K Chorale se poursuit sur la page officielle Facebook ! Du 19 au 26 avril, les supporters roannais sont appelés à se prononcer sur les arrières. Bonjour l’embouteillage ! Voici notre présentation des 4 joueurs français et des 4 étrangers en lice.

Arrières JFL

© Christian Verdet

Pape Philippe Amagou (2009-2014) Arrivé à Roanne avec déjà deux titres de champion de France dans sa besace, l’international ivoirien formé au Mans a souvent été placé mais jamais gagnant avec la Chorale. Il a échoué quatre fois en demi-finales, en Semaine des As (2009 et 2010), au Final Four d’EuroChallenge (2010) et lors des Playoffs ProA 2011. Après une escapade à Nancy en 2011/12, il fait partie intégrante du projet de Luka Pavicevic et frôlera encore la 2e place de la saison régulière en 2013 lors du meilleur exercice de sa carrière à titre personnel (13,5 points et 4 passes décisives en moyenne)… Mais il ne pourra rien la saison suivante malgré toute sa bonne volonté. Il remportera deux autres titres majeurs en championnat de France à Limoges et au Mans.

© Olivier Fusy

Philippe Braud (2010-2012) Durant deux saisons, il fut un capitaine exemplaire à Roanne, mais aussi un shooteur hors pair avec 44% d’adresse à trois points pour son premier exercice sous les ordres de Jean-Denys Choulet (6,7 points en moyenne) ! On se souvient de son fantastique 6/6 à trois-points à Gravelines fin 2010. Malheureusement, l’ancien chalonnais n’a jamais été du bon côté de la barrière dans les confrontations entre les deux clubs ; éliminé à Vacheresse en demi-finale des Playoffs 2007, il a échoué avec le maillot choralien en Playoffs comme en Coupe de France et en EuroChallenge contre son club formateur, auteur d’un triplé historique en 2012.

© Olivier Fusy

Modibo Niakate (2005-2007) Le Franco-Malien a mis un terme à sa carrière à Cergy-Pontoise en 2018 et ses meilleurs souvenirs sont à chercher à Roanne. Il était de l’épopée fantastique de 2007 achevée par doublé Semaine des As – championnat de France, où il permettait aux cadres de se reposer en apportant 3 points en moyenne en sortie de banc. La saison précédente, il avait affiché une adresse démoniaque (4 pts à 49% aux tirs et 45% à trois-points) ! Il sera à jamais de la plus belle photo de famille de l’histoire récente de la Chorale…

© Georges Burellier / Le Pays

Thomas Ville (2013-) Un enfant du club, dont le père fut lui-même professionnel à la Chorale ! Arrivé en cadets à Roanne, il a connu les années Espoirs avec ses amis Guerschon Yabusele et Pierre Brun, puis a gagné une place dans la rotation après la relégation en ProB en 2014. Six exercices à l’étage inférieur marqués par une progression continue pour finalement peser 7 points, 3 rebonds et 2,5 passes décisives l’année de la montée en 2019. Et Thomas a récidivé en Jeep® ÉLITE où il a trouvé sa place au relais des gâchettes US entre postes 1 et 2. Et il n’a pas encore 25 ans !

Arrières JNFL

Ralph Mims (2009-2010) Il a connu les derbies floridiens contre les Gators de Joakim Noah lors de sa formation universitaire, puis après avoir découvert l’Europe en Turquie il a posé ses valises à Roanne pour un exercice solide (15 points à 39%, 3 rebonds et 2 passes). Un arrière scoreur dans la lignée de ses prédécesseurs, qui a mené la Chorale au 3e rang en saison régulière, en demi-finale des Playoffs et au Final Four de l’EuroChallenge ! Il rebondira à Nancy la saison suivante; mais il ne sera pas de l’aventure jusqu’au titre de champion de France en raison d’une rupture des ligaments croisés du genou… Une blessure qui mettra un terme précoce à une carrière pourtant prometteuse. Un grand gâchis compte tenu du talent aperçu à Vacheresse…

© Georges Burellier / Le Pays

Marcquise Reed (2019-) Cela faisait longtemps qu’un rookie US n’avait pas fait chavirer la Halle comme Marcquise Reed ! Le public roannais a découvert ses talents de chanteur lors des avant-matchs, mais il a surtout pu mesurer ses capacités à scorer avec notamment ce match à 36 points contre Le Mans. Il apporte plus de 16 points en moyenne, et son élégance justifie à elle seule de se déplacer pour le voir jouer, avec on sans bandeau. S’il gagne en régularité sur 40 minutes et dans l’enchainement des rencontres, on peut prédire à 100Quise une belle trajectoire sur les parquets européen…

© Olivier Fusy

Brion Rush (2007-2008) Il restera comme le scoreur qui a donné la première victoire à la Chorale en Euroleague, dans le money time de la 1re journée à Bamberg un 25 octobre 2007. Un panier au buzzer dans la légende du club ! Evidemment, il était difficile de passer après Dee Spencer, mais comme ce dernier Brion Rush a mené la Chorale en finale des Playoffs en 2008, avec une moyenne de 16 points, 4 rebonds et 3 passes décisives. Il avait débuté par un carton à Pau (30 points) mais n’avait pas existé à Bercy contre le SLUC. Mais il arrivera à monter encore en température la saison suivante à Strasbourg (21 points et 5 rebonds en moyenne).

© Olivier Fusy

Dee Spencer (2005-2007) Un félin, d’une facilité incroyable et d’une créativité sans limite. Rookie à son arrivée en 2005, il transfigure l’équipe et la conduit à un maintien confortable. Mais l’exercice suivant sera celui à la fois de la confirmation et de la consécration pour ce joueur inarrêtable, capable de se faufiler dans les raquettes les plus denses et de claquer les shoots les plus clutchs. On croyait l’avoir perdu de vue en finale à Bercy pour sa dernière sous le maillot roannais, c’était sans compter sur une deuxième mi-temps de rêve qui lui a parachevé son triplé Semaine des As – Championnat – MVP étranger avec plus de 20 points par match en moyenne. Un phénomène.