Ce dimanche débute la grande consultation pour choisir les All-Stars 2K Chorale sur la page officielle Facebook ! Du 12 au 19 avril, les supporters roannais sont appelés à se prononcer sur les meneurs. Et il y a du beau monde ! Petite présentation des 4 joueurs français et des 4 étrangers en lice.

Meneurs JFL

© Georges Burellier / Le Pays

Mathis Keita (2017-) Son retour sur les parquets était prévu en mars, mais la pandémie de Covid-19 en a décidé autrement. L’ancien protégé de Laurent Pluvy à Evreux avait connu la Jeep® ÉLITE à Gravelines-Dunkerque en 2016/17 avant de redescendre d’un cran à Roanne en ProB en 2017. De nouveau sous les ordres de Pluvy, le joueur passé par la NCAA a été précieux dans les deux grosses saisons choraliennes en ProB entre 2017 et 2019, avec une finale de Playoffs d’Accession et un titre de champion pour un rendement personnel de 10 points et 4,5 passes décisives en moyenne. On l’apprécie pour sa capacité à faire briller ses coéquipiers, mais aussi son investissement et sa joie de vivre. Hâte de le retrouver !

© Olivier Fusy

Marc-Antoine Pellin (2004-2010) C’est le conte de fée à la roannaise, celle d’un Espoir mis au ban de l’Insep qui a su convaincre Jean-Denys Choulet de lui confier les clés d’une équipe de ProA à 17 ans seulement. Du haut de ses 167 centimètres, il a démontré un aplomb et un talent rare pour s’imposer comme le meilleur complément au trio magique Spencer-Harper-Salyers, colmatant les brèches en défense et distribuant les caviars en attaque. Après deux premières années en rotation, il a pris les commandes en 2006 pour enquiller quatre exercices comme meneur titulaire d’une Chorale abonnée au top 4, double finaliste des Playoffs et championne de France en 2007. Ses stats en ProA jusqu’au bout de son bail à Roanne en 2010 : 5,5 points et 4,5 passes décisives en moyenne, et une cote d’amour folle auprès des supportrices !

Arthur Rozenfeld (2016-2017) Il a tapé très fort dès sa première sortie à Vacheresse : 29 points et 10 passes décisives face à l’Elan Chalon de Jean-Denys Choulet en présaison, quelques mois avant que le club de Saône-et-Loire n’aille décrocher un second titre de champion de France ! Le joueur formé à l’ASVEL n’a alors que 21 ans mais une jauge de confiance qui déborde et une vista qui séduit le public roannais. Il signera une solide saison statistique en ProB à titre individuel (13,4 points et 4,4 passes décisives) ponctuée d’une Leaders Cup ProB et d’un trophée SNB de meilleure progression du championnat. Un exercice qui lui permettra de rejoindre l’étage supérieur à… Chalon-sur-Saône.

© Georges Burellier / Le Pays

Yohann Sangaré (2012-2014) Il débarque à Roanne en 2012 avec le statut de capitaine et de leader d’une équipe recentrée sur les JFL. Dépositaire de la philosophie de jeu de Luka Pavicevic, l’ancien villeurbannais – qui retrouvera son club formateur après son passage dans la Loire en 2014 – s’inscrit dans le projet collectif avec réussite lors du premier exercice. Sans son absence à Poitiers lors de l’ultime journée, peut-être que la Chorale l’aurait emporté et ainsi achevé la saison régulière à la 2e place au lieu d’un 5e rang qui la privait de l’avantage du terrain en Playoffs. Malheureusement et malgré son investissement, il n’a pas su inverser le destin des siens en 2013/14, avec une relégation à la clé. En deux saisons, il aura compilé 5,5 points et près de 4 passes décisives en moyenne en ProA.

Meneurs JNFL

Jimmal Ball (2000-2004) Jean-Denys Choulet est allé le chercher à l’université d’Akron, et il n’a pas eu à regretter son pari sur ce rookie fantasque et complet sur le poste 1. Un meneur scoreur avec plus de 20 points de moyenne entre 2000 et 2002 en ProB. Mais aussi un leader, capable de distiller de bons ballons – notamment à son compère Scott Forbes – comme de prendre les shoots importants en fin de match. Après la montée en 2002, il s’offre une escapade en Allemagne et revient à Roanne pour un exercice en ProA en 2003/04 durant lequel il signera encore quelques séquences qui auront fait la joie d’une Halle André-Vacheresse toute acquise !

© Georges Burellier / Le Pays

Solo Diabate (2009-2012) En trois saisons à Roanne, il a gagné un surnom – Patator – et une réputation, celle d’un meneur explosif capable de martyriser le cercle. Souleymane Diabate a signé quelques actions de grande classe et apporté en moyenne près de 7 points en 4 passes décisives. Pas facile à gérer certes, mais pas facile à défendre non plus ! Assurément un showman qui restera dans les mémoires comme ses innombrables poster dunk, les plus mémorables face à l’Elan Chalon et sur le parquet de l’Astroballe.

Marques Green (2004-2005) Plus c’est petit, plus c’est mignon ! C’est avec cette conviction que Jean-Denys Choulet a ramené Marques Green dans ses valises, après son cursus universitaire à Saint Bonaventure. Bonne pioche : le rookie de 1,65 m compile 16,4 points et 6,4 passes décisives par match et offre quelques fulgurances mémorables entre son gabarit hors normes et son talent évident. De quoi convaincre Nancy de lui proposer un plus gros contrat la saison prochaine. Il sera d’ailleurs sous le maillot du SLUC lors de la finale 2007 à Bercy… mais ce n’était pas le bon pour être champion de France ce soir-là !

© Georges Burellier / Le Pays

Ian Miller (2019-2020) C’est le paradoxe, car Ian Miller est un meneur « contrarié », un arrière contraint d’être utilisé à la mène cette saison à Roanne. Car ce qu’il préfère quand même, c’est utiliser le ballon en attaque et entendre le son du ballon qui transperce la ficelle. Avant que la saison ne soit interrompue, Ian Miller était deuxième au classement des scoreurs avec plus de 17 points en moyenne, auxquels il ajoute près de 4 passes décisives. A son actif, trois matchs à 30 points et plus en Jeep® ÉLITE entre décembre en février… Clutch !