Dernier volet de la grande consultation All-Stars 2K Chorale sur Facebook avec les pivots ! Une particularité : pas de vote pour le choix du pivot français le plus marquant entre 2000 et 2020 à Roanne, tant Pape Badiane s’impose sans contestation possible. En revanche, le choix est très ouvert du côté des big men étrangers !

Pivot JFL

© Christian Verdet

Pape Badiane (2003-2008) Jean-Denys Choulet avait fait confiance en cours de saison à ce jeune pivot français de 24 ans qui était sorti des radars après cinq années aux Etats-Unis. Il disputera au final près de 200 matchs sous le maillot roannais. D’abord avec la peur de descendre, avant de connaitre l’ivresse des sommets, deux finales à Bercy, deux trophées en 2007, une campagne d’Euroleague et des sélections en Equipe de France avec qui il disputera un championnat d’Europe en Espagne. Pape rencontrera la femme de sa vie à Roanne, avec qui il aura deux filles. Le Poulpe poursuivra son parcours au Mans puis à Poitiers, mais le public roannais n’a pas oublié sa gentillesse et son talent. C’est avec une tristesse infinie que le monde du basket apprendra sa disparition tragique le 23 décembre 2016. Alors non, pour la trace qu’il a laissé, rien ni personne ne peut surpasser Pape Badiane dans le cÅ“ur des Roannais.

Pivots JNFL

© Christian Verdet

Coleman Collins (2012-2013) Luka Pavicevic l’avait découvert en Bosnie, et il a été bien inspiré de l’attirer à Roanne en 2012. Il sera déterminant dans le bon parcours de la Chorale en 2012/13 avec 11,3 points et 7 rebonds par match en moyenne, soit des stats supérieures à celles de son prédécesseur Uche Nsonwu la saison précédente ! Sa dernière sortie sur le parquet de Vacheresse ! Un carton (23 points) face à l’Elan Chalon. Un excellent rapport qualité-prix donc, avec sept double double en saison régulière, qui lui permettront de monayer ses talents à un niveau bien supérieur en Ukraine, à Mariupol, avant de repasser par la ProA en 2014/15 à Gravelines-Dunkerque.

© Olivier Fusy

Taj Gray (2008-2009) Il a aussi évolué à Cholet, Paris-Levallois et l’Elan Chalon, mais sa meilleure saison statistique en France c’est à Roanne que Taj Gray l’a réalisée ! Un exercice à 19,6 points et 7,3 rebonds en moyenne en ProA, pour ce pivot mobile et spectaculaire. Une blessure au genou l’a écarté des parquets et limiter sa trace à Roanne, laissant Uche Nsonwu prendre le relais. En onze matchs de ProA avec la Chorale, il dépassera deux fois les 30 points tout de même !

Makhtar N’Diaye (1999-2004) Il est le seul joueur de la sélection à avoir connu la Chorale d’avant 2000, sous Mike Gonsalves, quelques mois après avoir été le premier sénégalais à évoluer en NBA avec les Grizzlies (4 matchs). Un bad guy attachant, qui avait refait le portrait de Kenny Atkinson sur le parking de la salle d’Epinal un soir de demi-finale de Playoffs d’Accession en 2001… Reparti aux USA où il avait effectué sa formation à North Carolina – et « allumé » Michael Jordan à ses risques et périls, Makhtar était revenu dans la Loire en 2003 après une escale d’une saison à Vichy. Une saison en ProA plus qu’honnête à 12 points, 6 rebonds et 2 passes décisives en moyenne – la meilleure de sa carrière en France. Il est aujourd’hui recruteur pour les Knicks de New York.

© Georges Burellier / Le Pays

Uche Nsonwu (2009-2012) Uuuuuche ! Le public de la Halle André-Vacheresse adorait rugir au moment de l’accueillir sur le parquet ou de saluer ses performances, lui qui enchaina trois exercices à plus de 11 points et 7 rebonds en moyenne. Passé auparavant par Gravelines et Villeurbanne, il a su tisser une relation particulière avec les supporters. Son sens du combat dans la peinture a construit sa légende autant que son grand sourire et sa gentillesse ! Néanmoins, un conflit avec JDC aura raison du coach emblématique de la Chorale en 2011, et on a du mal à lui pardonner ce lancer manqué à l’ultime seconde à l’Astroballe qui permit à l’ASVEL de l’emporter sur le fil quelques semaines avant qu’il ne quitte la Loire pour le Rhône… Mais on se souviendra aussi de ses grands soirs comme ce récital devant Gravelines-Dunkerque en 2011 (30 points et 9 rebonds) ou ce panier à trois-points en 2010 à Paris sur sa seule tentative de la saison !