A Roanne, garçons et filles ont l’habitude de faire bande à part ! Mais les choses évoluent dans le basket roannais… Historique, la Chorale n’a toujours connu qu’une section masculine, tandis que l’Union RCR BF est dédié aux Pinkettes. Les basketteuses de Riorges Le Coteau Roanne Basket Féminin évoluent en NF2 à la Glacière, après une courte période à la Halle André-Vacheresse l’an dernier lorsque leur salle était indisponible. Le début d’un rapprochement entre les deux clubs, qui prend pour l’heure la forme de plusieurs échanges de bons procédés. Les filles d’Olivier Hirsch avaient été présenté au public de la Chorale le mois dernier à la mi-temps du match de Leaders Cup ProB contre Aix-Maurienne ; elles espèrent désormais attirer davantage de monde au Coteau pour venir les soutenir dans leur course à la montée. Car comme les Choraliens, les Pinkettes sont en lice pour monter d’un échelon, et rejoindre pour leur part le troisième niveau national. A deux jours de la réception de la réserve de la SIG à la Glacière (samedi 29 novembre à 20 heures), on a demandé à Gosia Babicka de nous donner des nouvelles de l’Union RCR BF, actuellement deuxième de la poule D de NF2. Entretien avec l’intérieure polonaise des Pinkettes.

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Gosia, est-ce que cette saison peut être la bonne pour la montée en NF1 ?

Sans doute, c’est en tout cas notre objectif numéro un. Nous avons tout ce qu’il faut dans l’équipe avec un bon recrutement, et nous avons également renforcé notre communication. L’année dernière, il nous a manqué seulement une victoire ! Pour cette raison, nous somme riches de cette expérience. C’est vrai que le Stade Français (le leader, NDLR) est une bonne équipe, mais si on joue notre meilleur basket, je ne vois pas de menace. Il faut juste éviter la perte de concentration et rester humble.

Comment expliquez-vous la domination de l’Union RCR BF sur la majorité des équipes de NF2 ?

Notre équipe est construite pour la montée en NF1. Nous avons quatre joueuses qui ont un passé professionnel. Nous avons des filles jeunes et talentueuses qui sont en progrès constant. Et il ne faut pas oublier la valeur de notre staff : pour chaque match, Olivier Hirsch et Lionel Ortega effectuent un important travail tactique, ce qui nous apporte des victoires.

Votre adversaire de samedi, la SIG, est l’un des rares clubs professionnels à disposer d’une section masculine et d’une section féminine. Est-ce que cela vous semble transposable à Roanne, entre la Chorale et le RCR ?

Pour moi, c’est difficile à juger. Je n’ai jamais eu l’occasion d’observer ce type de club. J’espère simplement qu’à Roanne, on puisse faire cohabiter basket féminin et basket masculin au plus haut niveau possible. Ce sport nous apporte beaucoup ainsi qu’aux supporters, car il y a une vraie passion pour le basket dans la région roannaise. Nous voulons qu’ils passent de bons moments pendant nos matches, comme cela peut se produire lors des rencontres de la Chorale de Roanne à la Halle André-Vacheresse.

Existe-t-il des passerelles entre la Chorale de Roanne et l’Union RCR BF ?

Oui, depuis cette saison, nos clubs collaborent à plusieurs niveaux. Tout d’abord, nous avons organisé la semaine de stage « Opération tir ». Grâce à l’initiative de Jean-Michel Giroudon, Lionel Ortega et Olivier Hirsch, les basketteuses nées entre 2000 et 2004 ont eu la chance d’améliorer leurs compétences. Ensuite, nous pouvons compter sur le kiné de la Chorale de Roanne, Sandrine Germain-De-Bruyker. Puis, nous avons la possibilité d’utiliser la salle de musculation où Jeremy Bruhier nous apporte son expertise. Nous avons eu le plaisir d’être présentées au public de la Halle André-Vacheresse le 28 octobre dernier à la mi-temps du match Chorale – Aix-Maurienne. Nous espérons que les pros de la Chorale viendront nous encourager à la Glacière à l’occasion !

> Le site officiel de ‘lUnion RCR BF

> Le calendrier du RCR BF sur FFBB.com

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