Pas de gagnant en finale de la DLSI Cup à Gravelines samedi soir : Le Portel et la Chorale Roanne Basket en sont restés à 74-74 après 40 minutes. D’un commun accord, les deux staffs ont décidé de faire l’économie d’une prolongation après deux matchs intenses en 2 jours et 90 minutes de jeu pour les hommes de Laurent Pluvy, qui ont par ailleurs dû enquiller 20 heures de bus pour rallier le Dunkerquois.

La Chorale a même eu la balle de match lors de la dernière possession dans les mains d’un Marcquise Reed grand artisan de la « remontada » avec le panier à trois-points de l’égalisation quelques secondes avant. Mais le jeune rookie a flanché au moment de conclure, ce qu’on lui pardonne sans problème à la lecture de ses stats (18 points, 2 rebonds, 1 passe décisive et 1 interception). Les Roannais sont les premiers à ne pas avoir subi la loi des Portellois dans cette présaison, eux qui restaient sur huit succès en autant de matchs disputés. Malgré l’impact d’Antonio Ballard (15 pts, 6 rbds) et la domination des joueurs de l’ESSM au rebond (43 prises à 32), les Choraliens – qui ont évolué à 9 – après un passage express de Johndre Jefferson (50 secondes) ne se sont jamais laissés distancés. Un match de trainard, où Justin Carter a noirci toutes les colonnes (8 pts, 5 rbds, 4 pds, 3 int), et les anciens griesois Cortale-Forcada ont démontré leur capacité à hausser leur niveau.

Evidemment, tout n’a pas été parfait. Il y a eu du déchet et des mauvais choix, mais le refus de se laisser décrocher et le dernier quart d’heure consistant malgré la fatigue accumulée situe le degré d’investissement du groupe roannais. Ils sont prêts.