La Chorale Roanne Basket va disputer son dernier match de l’année 2021 à Pau lundi 27 décembre à 20h, à l’occasion de la 14e journée de Betclic Elite. Malgré deux défaites consécutives, les hommes de Jean-Denys Choulet se déplaceront sans pression dans le Béarn avec un bilan plus qu’honorable de 6 victoires pour 7 revers. Mais un bonus ne serait pas de trop avant la trêve hivernale, d’autant que le Palais des Sports de Pau a plutôt bien réussi aux Roannais ces dernières années.

Perdre à Gravelines et face au Mans n’a rien d’infamant, compte tenu des moyens de ces deux clubs. La Chorale a emmagasiné assez de résultats positifs ces dernières semaines pour encaisser deux revers de rang sans basculer dans la psychose. Au classement, elle compte trois victoires d’avance sur la zone rouge et a eu l’intelligence de dominer les trois équipes en queue de peloton. Elle effectue donc le plus long déplacement de la saison vers le Sud-Ouest sans la pression du résultat, mais non sans ambition.

Des duels et des histoires

Les Choraliens s’étaient imposés dans la plus grande salle de Betclic Elite en mars dernier (60-81), face à un Elan Béarnais alors en grande difficulté et sans public en raison du huis clos. Ce lundi, la donne sera forcément différente dans un Palais des Sports comble et face à une formation qui s’affirme comme un sérieux outsider. Pau-Lacq-Orthez pointe à la 5e place et affiche le 3e budget depuis que le club est passé sous pavillon américain l’été dernier. Le roster dont dispose Eric Bartecheky est dense en talents et en qualités athlétiques, un cocktail qui avait notamment fait chuter l’ASVEL au début du mois (88-85).

Le défi sera partout pour les Choraliens : Loren Jackson retrouvera une veille connaissance avec Justin Bibbins, son double avec qui il a partagé sa première saison universitaire en Californie. Johnny Berhanemeskel aura l’un des plus sérieux clients du championnat avec Brandon Jefferson, un scoreur US qui affronte la Chorale chaque saison depuis son arrivée en France à Orléans en 2018 en ProB. Dans la raquette, Boubacar Touré – orphelin de Juvonte Reddic (ménisque) – devra se coltiner à la fois son compatriote sénégalais Hamady Ndiaye et Vitalis Chikoko, l’un des pivots les plus performants en Betclic Elite depuis cinq ans.

L’espace sera mince, mais la Chorale doit se rappeler que cette salle lui réussit : elle s’y est imposée face à l’Elan Béarnais cinq fois lors de ses sept dernières visites sur les quinze dernières années !