La Chorale Roanne Basket enchaine un troisième déplacement consécutif en Jeep® ÉLITE mardi 9 mars à 19h au Palais des Sports d’Orléans. Ce septième match à l’extérieur pour la onzième sortie des Choraliens cette saison en championnat, 72 heures après une défaite regrettable à Boulazac (82-72), n’est pas un cadeau en guise de rebond tant l’OLB domine ses adversaires sur son parquet. 72 heures, c’est peu pour régler des problèmes identifiés depuis de longues semaines par le staff roannais, mais c’est assez pour changer d’attitude.

Perdre à Boulazac n’est ni un tournant, ni infamant. Mais se démobiliser de la sorte dans le money time, après avoir viré en tête à moins de cinq minutes de la sirène, cela révèle des difficultés qui vont au-delà de la thèse de l’accident. Les balles perdues (21 à Boulazac, plus de 17 par match en moyenne), la maladresse (29% à 3-points et 66,5% aux lancers-francs, les pires pourcentages en Jeep® ÉLITE) ne sont pas une fatalité : cette équipe a déjà montré qu’elle était capable de dérouler par séquences davantage de fluidité, de faire preuve de davantage de solidarité pour faire tomber Cholet, Chalon-sur-Saône et les Metropolitans 92.

Orléans, armée jusqu’aux dents

A Orléans, tout manquement sera sanctionné cash : l’OLB a déjà giflé Cholet (101-63) et Gravelines-Dunkerque (104-69) dans sa salle. La formation du Loiret a même enchainé 7 succès de rang à domicile en championnat entre février 2020 et janvier 2021, avant de s’incliner au buzzer face à Monaco le 12 février dernier (85-86). Elle possède la meilleure attaque de Jeep® ÉLITE (89,4 points par match en moyenne), la 2e adresse générale et à longue distance, ainsi que la deuxième meilleure moyenne de passes décisives (19,6). Difficile de trouver des faiblesses dans cette équipe où tout le monde apporte sa pierre à l’édifice en attaque (sept joueurs entre 9 et 16 points par match). A la mène, Paris Lee a su faire oublier Brandon Jefferson dans un registre plus défensif et collectif, et il forme avec Darius Johnson-Odom une traction arrière capable de dynamiter n’importe quelle défense. A l’aile, LaMonte Ulmer et Giovan Oniangue forment une paire athlétique et expérimentée, alors que le secteur intérieur possède quatre profils qui assurent 40 minutes de haute intensité.

La dernière fois que la Chorale s’est rendue à Orléans, cela avait viré au cauchemar (défaite 105-72 le 7 mars 2020). Le huis clos et la réaction d’orgueil attendue par Jean-Denys Choulet peuvent toutefois laisser espérer un autre scénario…