La construction du roster pour la saison 2019/20 s’appuiera sur un noyau de joueurs qui ont participé au doublé Leaders Cup ProB/champion de France ProB cette année. Mathis Keita et Ferdinand Prénom ont déjà signé, Thomas Ville et Clément Cavallo ont donné leur accord : ils seront ces passeurs de relais, la garde rapprochée sur laquelle Laurent Pluvy comptera pour transmettre l’état d’esprit et les valeurs collectives qui ont servi de socle au parcours de ces deux derniers exercices. Quant à Matt Carlino et Pierre Brun, leur avenir est en train d’être fixé : l’arrière US au passeport italien pourrait prolonger l’aventure avec la Chorale, tandis que le jeune intérieur formé au club sera resigné puis prêté à un club de ProB pour s’aguerrir.

Mathis Keita, le chef d’orchestre

Il a été victime d’un terrible coup du sort à Caen, à quelques minutes de la sirène qui envoyait la Chorale Roanne Basket en Jeep® ÉLITE. Sur un dunk, il se réceptionnait mal et se rompait les ligaments internes du genou droit, une blessure qui le privera de la première moitié de la saison 2019/20. Cela n’a pas empêché le club de lui maintenir sa confiance : son contrat est déjà signé pour une saison de plus à Roanne, il reviendra et apportera sa pierre à l’édifice l’an prochain. Car depuis 2017, il a démontré sa capacité à faire jouer ses coéquipiers, à peser sur le sort d’un match en distribuant le jeu ou en scorant toujours à bon escient. De plus, son expérience à ce niveau avec le BCM Gravelines-Dunkerque sera un plus, tout comme son état d’esprit revanchard. «Un leader» pour son coach.

Thomas Ville, le symbole

De l’ombre à la lumière, il a tout connu à Roanne. A 24 ans, Thomas Ville ne pouvait pas (re)découvrir la Jeep® ÉLITE ailleurs que dans son club formateur, lui qui avait déjà effectué quelques entrées en ProA lors de la saison 2013/14, ponctuée par la relégation. Paradoxalement, c’est cette épreuve pour le club qui fut une opportunité pour lui, celle de pouvoir participer à sa reconstruction, en grappillant du temps de jeu et des responsabilités saison après saison, pour finalement jouer un rôle déterminant dans son retour au premier plan. Ses stats depuis 2014 dessinent une progression constante, son attitude trahit la même impression : celle qui est prêt pour les joutes au plus haut niveau, grâce à la confiance acquise et au talent qui ne se résumé pas à ses qualités athlétiques. «Il fait lever les foules» expliquait Laurent Pluvy au Progrès. Il le fera encore !

Clément Cavallo, le fédérateur

Il est le relais de Laurent Pluvy sur le parquet, celui qui insuffle l’état d’esprit à ses coéquipiers, celui qui montre la voie lorsque l’adversité brouille les plans. Clément Cavallo incarne la réussite du projet de jeu de son coach, car il a toujours su veiller à sa parfaite application en diffusant les valeurs indispensables pour qu’il porte ses fruits. Il va au combat, il se met au service de ses coéquipiers, il prend aussi ses responsabilités : ces aptitudes seront encore précieuses à l’étage du dessus, qu’il méritait de découvrir enfin après deux montées avec son club formateur Hyères-Toulon et sa terre adoptive, Roanne, où il a posé ses valises en 2016. «Il est extraordinaire de bienveillance avec le groupe, sur et en dehors du terrain» rappelait Laurent Pluvy dans les colonnes du Progrès, lui qui donne une importance déterminante à la vie du groupe et ne pouvait envisager la Jeep® ÉLITE sans son homme de base.

Ferdinand Prénom, à sa place

C’est un pivot JFL de niveau Jeep® ÉLITE, il retrouvera donc en toute logique sa place dans la division supérieure après avoir participé à l’opération (re)montée. Ses mensurations XXL en faisaient un intérieur atypique en ProB, mais elles pourront s’exprimer pleinement dans un championnat qu’il a bien connu avec plus de 150 matchs dans l’élite, de Dijon à Hyères-Toulon. Point de fixation, il sait ferrailler pour scorer ou offrir des opportunités à ses coéquipiers. Son caractère débonnaire, un régal pour le public, cache une vraie âme de compétiteur qui rejaillit sur tout le groupe. «Il a mis une touche de dérision dans l’équipe et cela manquait avant sa venue» apprécie Laurent Pluvy.