Retrouvez les réactions en conférence de presse après la victoire du Paris Basketball à Roanne vendredi soir (75-79), vendredi soir devant 3600 spectateurs à la Halle André-Vacheresse.

Robert Nyakundi (Chorale, intérieur) : «Tous les matchs sont difficiles dans ce championnat. Paris a une nouvelle équipe par rapport à la Leaders Cup. Ils sont en confiance, ils ont bien joué, c’est une vraie équipe. Pour nous, c’est difficile car on était fatigué après les gros matchs contre Lille et Saint-Chamond, ce sont des matchs qui ont demandé beaucoup d’énergie et de concentration. Les grandes équipes gagnent les matchs comme ce soir à la maison, avec le public. Mais ce n’est pas non plus possible de gagner tous les matchs, c’est la troisième défaite, la première à la maison. On doit apprendre de cette expérience. Une saison c’est très long, il faut qu’on récupère pour revenir la semaine prochaine avec un nouvel état d’esprit. C’est juste une défaite.»

Laurent Pluvy (Chorale, coach) : «On savait que ce serait compliqué. Il y a la qualité de l’adversaire avec de nouveaux joueurs, ils ont fait une prestation de très haut niveau. C’est eux qui sont allés chercher le match. On avait prévenu les garçons que ce serait difficile après des matchs compliqués. Il a été difficile au-delà de ce qu’on imaginait, ce que je regrette c’est notre manque de sérénité. Il fallait mettre plus de « tronche », on a tout précipité, on force tout. Je ne peux pas en vouloir aux joueurs sur l’approche du match, je regrette qu’on ait par contre complètement perdu les pédales à vouloir précipiter les choses. On rate des tirs, on prend tout trop vite, on fait beaucoup d’efforts à chaque fois pour revenir. Il n’y a pas de fatigue, juste la difficulté d’enchainer mentalement.»

Théo Bouteille (Paris Basketball, arrière) : «On a contrôlé le rythme du match, c’était important ce soir et pour l’avenir. C’est notre match référence et on va pouvoir s’appuyer dessus.»

Jean-Christophe Prat (Paris Basketball, coach) : «Ce qui a fait la différence c’est que c’était peut-être le bon moment de jouer à la Chorale. Les derbies prennent une énergie particulière. Peut-être que les joueurs n’ont pas été tout de suite dans la bonne intensité. On a réussi nos stop défensifs, on est restés calmes et constants, on a bien maitrisé le tempo. Il faut jouer cette équipe sur demi-terrain, c’est ce qu’on a fait en deuxième mi-temps. C’était plutôt cohérent. C’est notre match le plus abouti. Ce qui nous a aidés aussi, c’est que c’est la troisième fois qu’on jouait Roanne. A 1-8, le groupe est resté ensemble, on sait d’où on revient, et on ne veut plus y retourner, je n’avais jamais vécu ça dans ma carrière.»